On continue la visite de cette vallée perdue et de son point de départ, l'ancienne sous préfecture des Alpes Maritimes Puget-Théniers, avant que Grasse la capitale des parfums ne la devienne à son tour. Puget-Théniers, comme la plus grande part du comté de Nice, fut un foyer contre-révolutionnaire jusqu'à la Restauration, qui rétablit le roi de Sardaigne dans ses droits. Ici, nous sommes dans un territoire Barbet, ces résistants niçois qui vont faire une guérilla féroce aux troupes de la révolution. C'est d'ici que part le train à vapeur en été que l'on nomme le train des pignes. C'est la seule ligne que gère la compagnie des Chemins de fer de Provence, société privée indépendante de la SNCF qui va de Nice à Digne. Elle relie quatre fois par jour les deux villes, traversant l'arrière-pays niçois avant de monter à l'assaut des Alpes-de-Haute-Provence. Du pays des oliviers à celui des châtaigniers, le train des Pignes constitue, depuis un siècle précisément, un élément-clé de la mémoire collective du haut pays niçois.
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