Le petit village de berra dans l'arriere pays niçois etait sans doute voué aux chants sacrés et meme à celui evoquant la liberté. Ne sommes nous pas au coeur du pays barbet , ces résistants niçois qui se battirent pour conserver cette liberté qui continue à se chanter à travers bien des pays de la planete. Alors , vous serez etonné de découvrir une musique assez étrange pour l'amateur de hard rock et de blues que je suis ! Oui , mais si je suis un inconditionnel de la musique Americaine et Anglo Saxone , celle ci est la musique de mon pays ... et mon pays , il est sacré. Le Corou de Berra la chante sacrément bien !
Un soir à l'Opéra de Nice, la veille à Paris devant des ministres, le lendemain dans un boui-boui au fin fond de la cambrousse. En 25 ans de carrière, le Corou de Berra aura tout fait. Il aura mené ses chants polyphoniques des églises de l'arrière-pays Niçois aux plus grands festivals européens. Il aura porté la culture niçoise des petits « boeufs » de village aux grandes salles de plusieurs milliers de spectateurs. Le groupe aura chanté avec Cabrel, joué la B.O. d'un film de Patrice Leconte, fait dessiner une pochette d'album à Ernest Pignon-Ernest , collaboré avec De Palmas . Un quart de siècle en musique, on pourrait les croire rassasiés. C'est tout le contraire.
« Ving-cinq ans, ce n'est pas un fardeau ! Ça veut dire que le moteur musical existe, que la motivation paye. On espère bien que ça ne va pas s'arrêter là. » Membre fondateur, Michel Bianco ne se lasse pas de voir évoluer le Corou de Berra.
Tantôt six chanteurs, tantôt dix, parfois vingt ou plus... Depuis ses débuts, en 1986, le groupe a pris toutes les formes. « Au départ, c'était une histoire de copains. J'étais le seul musicien de métier, c'était une formation amateur. Le challenge, c'était d'amener un peu de rigueur et d'en faire quelque chose d'exigeant, de crédible », se souvient le chef de choeur. Vingt-cinq ans et 12 albums plus tard, c'est donc chose faite. Aujourd'hui cinq, tous professionnels, Michel Blanco, Serge Dotti, Primo Francoia, Claudia Musso et Francoise Marchetti se sont imposés comme une référence du genre, sans jamais rien abandonner de leur authenticité. Compositions personnelles, spectacles commandés, réinterprétation de polyphonies des Alpes du Sud ou des manuscrits de chants sacrés du comté de Nice, en musique ou a cappella... Le répertoire du Corou de Berra est très vaste. « On ne ressemble à rien », plaisante Michel Bianco, « et c'est ça qui nous plaît ». Alors, quand on lui demande si sa musique est « traditionnelle », la réponse ne se fait pas attendre. « C'est comme quand tu joues du jazz... Tu fais du jazz parce que tu as écouté du blues. Nous, on s'inspire de la tradition, bien sûr, mais on fait notre cuisine. Et les textes en Niçois alors ? « On aime cette langue car elle a déjà sa propre musicalité.
Le studio Super Bear était un studio d'enregistrement à Berre-les-Alpes, dans le Comté de Nice. Il s’agissait d’un ancien restaurant racheté par un auteur-compositeur anglais, transformé en studio dernier cri par la société Eastlake Audio. Super Bear proposait ses commodités aux artistes, ainsi qu'un terrain de tennis et une piscine. Le studio ouvre ses portes en 1978 et devient très populaire grâce à son cadre. Des artistes internationalement connus tels que Queen (Jazz), Paul McCartney (Tug of War), Elton John (21 at 33) , Pink Floyd (The Wall), Kate Bush, The Alan Parsons Project, Francis Cabrel, Dick Rivers, Bijou (album Jamais Domptés, 1981) investissent les lieux à la fin des années 1970 pour enregistrer leurs albums. Un incendie de forêt aura raison de la bâtisse en 1986. Reconstruite par la suite, la maison deviendra une galerie picturale puis une maison d'hôtes. Elle l'est encore aujourd'hui.
Cadun es couma li sieu acioun lou fan marit couma la rougna, o bouon couma lou pan. Forza Nissa per sempre. Soulidarità embé corsica é savoia Issa...
Ahura , ma cansone préférée . Bessai à cause qu'elle soit plus bouléga ... Rock & Roll , ma elle reflete bien le folflore niçois ... et en nissart svp ! Forza .. Fedel a la nouostra istoria, viva la liberta ! degun m'esquissa ahura basta, siou nissart. Issa Maria
Non ce n'est pas du Cajun , c'est du Nissart !
Dire "Andiamo" est peut-etre naturel chez moi , n'empeche que je bois quand meme de la biere ... (un bar chez les lyonnais) Bona Sera