Fêter un changement de saison bénéfique est une tradition bien ancrée dans nombre de sociétés humaines, quelque soit le lieu et l’époque. La précocité du printemps niçois a encouragé la multiplication des fêtes populaires à cette occasion. Ces fêtes sont connues sous le nom niçois de "festin", improprement et directement transposé en français. Un festin niçois n’est pas un banquet donnant lieu à d’abondantes ripailles. C’est plutôt l’occasion d’un ensemble de réjouissances simples, comportant un "pique-nique", des danses et des jeux, souvent précédés d’une manifestation religieuse autour de la chapelle du saint protecteur du quartier. Ces Festins étaient échelonnés selon un calendrier précis: les festins de Carême et les Mai en forment l’essentiel, mais d’autres s’y ajoutèrent.
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