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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 07:37
(ARTICLE PROGRAMME.JE SUIS EN VACANCES)

LES HOUMAS DE LOUISIANE ET PORTRAITS DE FEMMES INDIENNES


Quel ne fut pas ma joie hier soir de voir un reportage au 20H de TF1 sur mes amis Houmas que j’avais rencontré lors de mon voyage en Louisiane auquel j’avais séjourné dans le B&B de chez Audrey.













Ce sont des indiens parlant le Français, d’une gentillesse et d’une hospitalité sans égal. Quel ne fut pas leur joie de rencontrer un vrai Français, ils étaient aussi heureux que moi de voir un Français de France que moi de voir des indiens parlant Français.

Mais qui sont ces Houmas auquel la télévision Française  nous a fait voir leur Pow Wow annuel.

En 1682 l'explorateur français Brinson note dans son journal son passage à proximité d’un village indien en Louisiane. Pierre Le Moyne d'Iberville nous donnera une description plus complète de ces indigènes car ceux ci l’avaient guidé à travers les bayous. A partir de cet instant le peuple Houmas deviendra un fidele allié des Français pendant leur guerre avec les anglais.












 


L’
amitié avec les Français se poursuit toujours de nos jours. Les chefs des Houmas étaient des hommes aussi bien que des femmes. Rosalie Courteaux, une femme pleine de courage qui défendait sans peur les droits de son peuple est une véritable légende en Louisiane, un chef, et "un patriarche" sans pareil. Encore de nos jours les Houmas continuent de raconter les histoires de son courage.

















Les femmes Houmas se sont très souvent mariés avec les colons Français ce qui fait qu’ils sont les indiens d’Amérique avec les Lakotas du Nord nos plus proches parents en compagnie des cajuns et des acadiens.
Lors du cyclone Katarina, le territoire Houmas à été extrêmement touché.


















J’ai fait plusieurs articles sur les indiens d’Amérique ainsi que l’influence Française de ce pays. Il est temps de faire une rétrospective sur ces articles. Visitez-les, cela vaut vraiment la peine de consacrer un peu de temps.
http://freeriders.over-blog.net/article-5593539.html 
l’Amérique française

 http://freeriders2.over-blog.com/article-6837599.html 
la revanche des indiens séminole

 http://freeriders.over-blog.net/article-12994955.html  
les légendes de l’ouest

 http://freeriders2.over-blog.com/article-7138264.html 
les indiennes légendaires

 http://freeriders2.over-blog.com/article-7104522.html 
cœur de tonnerre

 http://freeriders2.over-blog.com/article-7369572.html   
les cajuns

         
   DIAPORAMA DE PORTRAITS D' AMERINDIENNES

30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 07:41

C’est article a été programmé pendant mon voyage aux états unis. Il vous parle de musique et de chanteurs auquel beaucoup d’habitants du Comté de Nice se sentent très proche. Une musique et des chanteurs qui se caractérise immédiatement par le romantisme à l’italienne.
Si ce romantisme est issu de la réunification des royaumes d’Italie à la république que nous connaissons aujourd’hui et  dont le comté de Nice à été annexé à la France plutôt qu’a l’Italie, notre sentiment veut que nous continuons à privilégies la culture de la « dolce Vita ».
Et, qui sont les meilleurs représentants de cette symphonie romantique sinon que les chanteuses et chanteurs italiens.
CLIQUEZ  SUR LA PHOTOS POUR LA SUITE DU REPORTAGE

 

26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 06:37

 

L'Amiral de Grasse

François-Joseph, Paul de Grasse
Marquis de Tilly, des Prince souverains d’Antibes

Souvent dans mes articles sur les Alpes Maritimes, je cite cette belle ville de Grasse puis celle de l’Amiral qui porte le même nom que la cité des Parfums.

Dernièrement l’un de mes articles avait pour titre : captain Joe au pays de L’Amiral de Grasse. Beaucoup m’ont posé la question qui était cet Amiral.

De Grasse fait parti des héros immortels et légendaires dont peut être fier la France. Un héros inscrit  a tout jamais en lettre d’or dans l’histoire des états unis d’Amérique.


















François Joseph Paul de Grasse, par la victoire navale qu'il remporta sur les Anglais le 5 septembre 1781, rendit possible la capitulation de Yorktown assiégé par l'armée franco-américaine sous les ordres du Général Washington et du Lieutenant-Général Rochambeau.
Ainsi, il acquit avec eux la gloire immortelle d'assurer l'Indépendance des États Unis d'Amérique.

 

François Joseph Paul, comte de Grasse est né au château de Valettes à Bar-sur-Loup, près de Grasse dans les Alpes-Maritimes, le 13 septembre 1722. François-Joseph est un enfant difficile et turbulent, aussi son père le destine à une carrière militaire. Les promenades qu'il effectue avec son précepteur jusqu'au Port d'Antibes, lui font découvrir le monde de la marine à voile et dès l'âge de douze ans il commence son apprentissage de marin.













Il s'engage dans les gardes marines à Toulon, puis à Malte comme page du Grand Maître de l'ordre de Malte, qui livrait à l'époque, une farouche guerre contre les pirates barbaresques. Enseigne des galères en 1734, il passe en 1740 au service de la Marine Royale, en France. Gravissant les échelons de la hiérarchie militaire, il obtient son premier commandement en 1756 sur le vaisseau Le Prothée. Il combat sur toutes les mers et plus particulièrement aux Antilles.

Et c'est aux Antilles justement que le nom de l'Amiral de Grasse va entrer dans l'Histoire…













Le 22 mars 1781, le comte de Grasse part de Brest avec 26 vaisseaux de ligne et deux frégates. Il a pour mission de se rendre aux Antilles, puis de longer du Sud au Nord la côte américaine pour lier son action à celle des forces franco-américaines
en lutte contre les anglais pour leur indépendance.

Le comte de Grasse obtient du gouverneur des Antilles 3300 hommes empruntés aux régiments de Touraine, de Gâtinais, d'Agenais - voir l’état des forces terrestres françaises et les dirige vers l'embouchure de la Chesapeake. Débarqué en Virginie le 2 septembre, il fait aussitôt sa jonction avec les six régiments américains et les 3000 miliciens du pays que commande La Fayette et qui, depuis cinq mois, contiennent dans la région d'Yorktown les troupes d'Arnold et de Cornwallis.
















Dès la nouvelle de l'arrivée du comte de Grasse, les armées de Rochambeau et de Washington quittent leurs quartiers du Nord et, abandonnant le projet primitif de marcher sur New York, se dirigent sur la Virginie. Une opération, toutes forces réunies, contre le groupement de Cornwallis étant apparue comme devant fournir le résultat définitif.

 







Près de seize mille hommes, tant Français qu'Américains, bloquent du côté terre les forces anglaises retranchées à Yorktown. L'escadre de l'amiral de Grasse complète l'investissement.
Le 5 septembre 1781, il débarque hommes et matériels dans la baie de la Chesapeake, puis averti par une frégate de l'arrivée d'une escadre anglaise, il appareille très rapidement et entame le combat afin d'empêcher le ravitaillement de Yorktown par les vaisseaux anglais. Il repousse les anglais qui finiront par renoncer. A terre, le siège commence. Le 15 septembre alors que la flotte française renforcée depuis le 10 par l’Escadre de Barras descendue de New York avec huit vaisseaux, trois frégates, dix transports de vivres et de matériels interdisait toujours les côtes américaines au débarquement des troupes britanniques, Washington et Rochambeau réussissait leur concentration avec les troupes de Lafayette et celles débarquées par l’Amiral de Grasse. Une parfaite opération combinée des forces navales et terrestre…

















A l’issue d’un siège éprouvant, sous le feu des canons de la flotte française qui bombardaient sans répit les retranchements anglais, Cornwallis fut contraint de capituler et de rendre Yorktown le 19 octobre 1781. Ce fut un désastre complet et une humiliation sans précédent dans les annales de l’Empire britanniques. 7251 hommes, 840 marins, 8000 esclaves, 222 canons, 24 drapeaux et tout le trésor de l’armée furent remis à Washington. Ce dernier, dans une lettre qu’il lui adressa quelques jours plus tard, ne manqua pas de voir en l’Amiral de Grasse « l’arbitre de la guerre ». La tyrannie britannique avait enfin cessé, des tyrans qui n’avaient rien à envier à l’Allemagne nazie.
 


















« Sans aide de la France, sur terre et sur mer, la rébellion des treize colonies contre la Grande-Bretagne aurait échoué. Il n'y aurait pas d'États-Unis d'Amérique. » The SAR Magazine

 



2  Navires de la Marine Française ont porté son nom
3 Navires de la Marine Americaine ont porté son nom