Cimiez à l’heure d’été, c’était à l’occasion de la fête des cougourdons le dernier dimanche de Mars. Le basculement des jours en manches longues aux soirées en T-shirt. Ca commence chaque année par le festin des cougourdons, mariage assumé entre tradition chrétienne et païenne. D’un coté la fête de l’annonciation et de l’autre le passage au printemps via une fête champêtre ou l’on évacue l’hiver. Mais qu’est ce donc ces cougourdons qui sont tellement importants dans le paysage Niçois ?
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*(les 2 courges non comestibles seront dans le second episode)

Nice est une ville de palais, qu’ils soient baroque, belle époque ou renaissance son architecture reflète les multiples remaniements depuis le 16e siècle. Le nom palais s’applique à de nombreuses demeures aristocratiques autrefois occupés par la noblesse et la grande bourgeoisie. Au delà des portes d’entrée, qu’elles soient simples ou ornementées, ces palais cachent parfois des vestibules imposants, décorés de voutes d’arêtes, de stucs, de colonnes et de balustrades, de niches abritant des urnes, des statues, des peintures.  A Nice l’art baroque est présent comme nulle part ailleurs en France. Celui-ci se traduit avec une forte influence Génoise et Piémontaise. Le mouvement, la complexité, l’exubérance, la théâtralité sont à son apothéose dans cette ville inoubliable. Mélange de Renaissance Italienne, d’art baroque et de belle époque Française, c’est tout le particularisme de Nice qui a su rallier toutes les influences avec harmonie pour en faire la plus belle ville du sud de la France.